Atelier d'écriture au collège : co-construire un espace pour l'esprit



L'atelier qui suit a été réalisé dans un collège auprès d'adolescentes en classe de 6ème et 5ème. 

Bonne lecture !


5 mars 2017 

Premiers pas


                                                       


Un atelier nécessite d'abord un terrain. Le choix de ce terrain est à prendre en compte dès le départ afin de ne pas s'engouffrer dans une histoire sans commencement. Puis, il y a les erreurs du débutant. Elles ne peuvent pas toujours être évitées, il faut se dire que c'est ce qui fait l'expérience. 

L'erreur ici aurait été de se lancer dans cet atelier comme si tout fonctionnerait en un claquement de doigt. Or, il n'est pas si évident de faire entendre à tous le monde que les projets quels qu'ils soient ne sont pas là pour mettre en difficulté, disqualifier ou humilier les autres. La parole qui est un grand questionnement dans ce travail de doctorat, a donc pris toute sa valeur face à ce terrain de recherche en travaux. 

L'institution dans laquelle débute ce travail est un collège public de Paris. L'établissement, compte près de sept-cent élèves de la sixième à la troisième. L'atelier lui compte quatorze élèves de la sixième à la cinquième.

Il aura fallu plusieurs mois avant de voir apparaître quelques lueurs d'espoir d'un potentiel travail d'écriture. Il aura notamment fallu prendre des initiatives et remettre en question sa propre parole. Il aura fallu travailler sur soi et mettre en forme sa parole pour tenter d'entrer dans l'échange afin d'obtenir quelque chose, un espace. Il aura fallu transmettre et communiquer les informations sur l'atelier lui-même de diverses manières et à toute personne pouvant s'allier au projet. En somme, l'univers dans lequel l'atelier évolue, donne du fil à retordre. Les forces contraires luttent.

Arriver à mettre en place un tel projet n'a pas été une mince affaire. Néanmoins , une fois la liste des élèves participants établie, la première séance est annoncée. Une première approche est nécessaire. La première impression détermine souvent la suite. L'enjeu était de faire entendre aux élèves qu'ici, il s'agissait de tout sauf d'une obligation. Pris personnellement comme une récompense, certains élèves se sont alors exclamés : 

-« Enfin un peu de liberté! »

Qu'a-t-il d'une forme de liberté cet atelier ? 

Il ne s'agit pas simplement de devoir écrire pour produire une écriture. Les cours de français sont réservés à ça. Il s 'agit plus d'un lieu. Un lieu où on crée à plusieurs un espace pour :

-apporter ses carnets ;

-apporter des livres qu'on aime ;

-discuter ;

-rien faire ;

-gribouiller;

-rêver...


On peut aussi réclamer car il faut être exigent avec les institutions et ceux qui y travaillent. Atelier rime avec budget. Moins amusant et très déroutant, demander de l'argent. Comment habilement montrer que les élèves réclament leur dû ? Une promesse est une promesse. Lorsqu'au départ de cet atelier, ils demandaient si c'était gratuit ils n'étaient pas loin de la réalité. Lucides ! ces enfants-là... Plusieurs mois se sont écoulés et toujours aucun financement promis n'arrive. Que faire ?





13 mars 2017 

Aide individuelle




Une aide individuelle, on imagine que ça se passe en tête à tête, mais non. Dans cet espace rien est conventionnel. Alors l'aide individuelle devient intéressante lorsque les élèves s'entre-aide. 

On discute de l'idée de S., on lit les citations de J., P. raconte l'histoire de son livre, A. raconte allongée sur le plan de travail, A. hésite encore, A. et L. font une séance d'essai. 

Dans tout ce tohu-bohu, on arrive à quelques choses. L'air de rien les enfants, ça en dit des choses. Par des détours divers et variés ou de manière frontale l'atelier est un lieu d'expression. 

Je jette un oeil sur les feuilles volantes éparpillées devant S. et L.. Elles grattent le papier avec leurs stylos colorés aux parfums chimiques... En revanche, il est interdit de lire ces feuilles. 

Qu'à cela ne tienne, je ne suis pas insistante. Je dévie la conversation sur un autre écrit, car il semble que S. écrive beaucoup. On s'attarde alors sur le titre : "La classe étrange"...

Elle me confie ne pas tellement savoir comment commencer à écrire son histoire. Malgré tout, l'histoire se déroule dans une école. Chaque jour, se déroule un événement curieux. Un élève disparaît. Il meurt. On découvre alors que le point commun de ces élèves, c'est la cantine. Chacune des victimes a mangé au moins un jour à la cantine. Notre mystère devient de plus en plus sombre lorsqu'il ne reste qu'un seul survivant au collège, et c'est elle...

Mais voilà, elle est incapable de l'écrire pour l'instant. 

L. et S. écrivent ensemble une histoire de martiens, les petits dessins arrivent avant les grandes histoires. Les grands rêves ont des grandes boîtes®. Alors il faut voir large. Attendons voir...

J. qui au départ semblait hésiter, a trouvé un bout par lequel commencer : des citations, idée lancée par S.. 

L'une et l'autre ont décliné la manière d'utiliser l'écriture formulaire comme le proverbe, le dicton, l'aphorisme, l'adage, le principe, la maxime, les apophtegmes (la sentence et le précepte), le slogan ou la devise. Nos parémiographes en herbe ont deux langues, l'une en anglais et l'autre en français. S. préfère l'anglais, plus stylé, d'ailleurs chaque sentence est une enluminure stylisée. J. trouve son inspiration en français.

D'un côté nous avons les histoires et de l'autre les dessins. 

Lorsque la phrase est utilisée comme une morale, cela donne une histoire qui se conclut sur une formule. Au lecteur d'y trouver un sens, une résonance.

On peut aussi laisser libre court à son crayon pour illustrer sa pensée.





18 avril 2017 

Reprise en douceur... du cran !


"Dans la vie, il y a deux types de personnes : Vous et les autres." inconnu





Aujourd'hui, c'est la reprise des cours pour les élèves après leurs vacances. Chacun revient avec ses histoires et tout ce qui a pu se passer durant ces quelques temps en dehors du cadre de l'école. 


L'espace et le temps sont encore questionnés, tiraillés, remis en question même par les élèves. Chacun donne de son emploi du temps dans les discussions pour savoir si la journée est bientôt finie ou pas encore. Il m'apparaît que la journée est peut-être un peu longue pour eux. Le temps est à nouveau ponctué par des sonneries, l'espace est défini par les murs et les classes qui s'enchaînent les unes après les autres dans les couloirs tantôt bleus, tantôt jaunes...


Un coup dur pour l'inspiration.


Peu importe, elles sont là, elles n'ont pas oublié, je dirais même : "elles savent très bien ce qu'elles veulent". Je me fais rouspéter parce que le matériel n'est toujours pas là. Mais ces petites-là sont vivaces, voire coriaces, de vraies "forçeuses". On avance malgré ce frein matériel qui, semble-t-il, sera résolu pour la prochaine séance, la semaine suivante.


Je les observe s'installer petit à petit, les unes sortent tout de suite le "matos":


- magazine "Femina"


- produits de beauté découpés dans des magazines


- listes de titres


- colle


- ciseaux


- pochettes pleines de feuilles


- brouillons nombreux et variés 


Je me dis : "bon, j'ai affaire à de sérieuses bosseuses là". Alors je gratte dans mon petit carnet tout ce que je peux capter de ce moment subtil et rapide. Les autres sont encore à fanfaronner, se chamailler pour des histoires de stylo, de feuille... 


L'espace se remet en place, chacune pose son autorité, ses limites, son matériel. Il faut lutter pour soi, pour son oeuvre, il faut du cran. Par Erving Goffman, ça donne à peu près ça le cran : "capacité à s'en tenir opiniâtrement à une activité, au mépris des revers, des souffrances ou de l'épuisement, non pas avec l'intensité de la brute mais par suite d'une détermination intime."


En tous cas, elles s'approprient avec une vitesse épatante le lieu, il résonne désormais quelque chose de puissance. Le travail s'est remis en marche sans que je leur dise quoique ce soit. Mon rôle est alors effacé, je ne suis plus vraiment utiles pour le moment. J'ai donné un espace à ces enfants, ils se sont débrouillés seuls et ensemble pour entrer et modeler un univers qui leur convient. Chacun a choisi une place autour de la table et s'en tient à celle-ci. Un seul élève est toujours en suspens, A, se sentant davantage libre en s'asseyant et s'allongeant où bon lui semble. Ce jour-là les élèves ne tiennent pas beaucoup en place sauf deux, J et S. Elle semblent prises dans de nombreux jeux traversés de discussions avec pour support un cahier, c'est celui de Jeanne. Elle écrivent chacune à leur tour dans ce petit cahier, les silences sont entrecoupés de rires étouffés, elles ricanent comme deux petites vieilles préparant un mauvais coup. Je suis très intriguée par la manière dont elles s'adressent l'une à l'autre, très peu de mots circulent, à l'inverse des nombreux coups de crayons partagés. Jeanne fait d'abord un test à sa copine sur son caractère. Ensuite, elles se partagent une feuille et là branle bas de combat, je suis estomaquée. Elles ont carrément écrit des histoires courtes, styles feuilletons illustrés, et se les échangent pour faire rire l'autre. Elle sont tellement prises dans leur jeu qu'elles sont restées plus tard que prévu.


Il manque beaucoup d'élèves malgré tout cette séance-là. Aujourd'hui, je me suis demandé si ça n'était pas une bonne idée de noter les présences. Puis je me suis ravisée spontanément, comptabiliser les élèves ne m'intéresse pas. Le but de cet atelier est avant tout de permettre à des enfants d'entrer et de déambuler dans un espace imaginaire. Les rappeler au réel de l'école en faisant l'appel, je doute que cela aide à s'élancer vers quelque chose qui élève l'esprit. Moi-même, je n'ai pas envie, et puis j'ai commencer par leur dire qu'elles n'étaient obligées de rien. Tenons-nous-en à cela.




26 avril 2017 

Comment écrire son histoire ? 

En 2 leçons !


Comment créer une histoire, un récit ? Lorsqu'on s'aventure dans la création de son histoire il faut avoir une trame. 

Il nous faut des personnages, une intrigue, un contexte, des péripéties comme on dit, et tout un tas de détails qui feront de votre livre une oeuvre !

Ce qui peut alors nous être utile peut tenir en deux leçons à en croire notre intervenante de ce mardi midi, j'ai nommé P.

D'abord, ça tient en deux schémas très simples.



Numéro 1 : La frise 


Le choix de la frise doit être relativement sobre, pensez que vous allez consulter cette frise souvent. 

Ça peut être un peu différent que ce qu'on a l'habitude de faire en plus...

Sur cette frise, vous inscrivez tous les événements que vous voulez insérer dans votre histoire. Ceci permet de coordonner le récit et de ne pas perdre pied. Par exemple : Invasion martienne sur la planète Terre en l'an 2684, Perte de tout contact avec les seuls survivants de la Terre pour les astronautes en mission, Otages intergalactiques, espoirs pour les astronautes ! Hayaaaa !



Numéro 2 : La fiche des personnages - Le portrait 


Hum...Difficile étape que les caractéristiques du personnage, alors que c'est le plus important pour rendre l'histoire un tant soit peu réaliste et donc prenante. 

Essayons donc avec soi-même ? 

Tiens je n'y avais pas pensé encore mais ça peut être intéressant de faire cet exercice avec les enfants.

Je me lance je fais mon portrait, puis nous verrons si ça peut se faire en atelier...



Yeux : noirs


Cheveux : fourrure blanche


Taille : petite


Poids : léger


Âge : inconnu 


Conjoint : Panpan


Enfant : Sophie, Martin 


Caractère : insupportable 


Signe particulier : marmonne souvent dans sa moustache


Qui suis-je...?



Merci à Mademoiselle P. pour ses précieux conseils...




27 mai 2017 

Avec les moyens du bord





Il faut parfois prendre un peu le temps de réfléchir à la situation dans laquelle on se trouve. D'autant que cet atelier n'implique pas seulement ma thèse et moi-même. Un certain nombre d'enfants, quasi adolescents, se sont engagés à venir et à créer des histoires, des carnets. C'est un vrai travail pour eux, comme pour moi. Qui dit travail, dit engagement et donc résultat. Leurs attentes sont alors plus ou moins précises et présentes. Certains les expriment, d'autres pas.


C'est pourquoi j'ai décidé qu'avec les moyens du bord, nous ferions quand même nos carnets. Après plus de 6 mois de patience, nous perdons cette vertu. Il faut agir et vite ! Même sans matériel, nous irons au bout de notre projet.


Un peu de ficelle par-ci, deux ou trois feutres par-là, des Canson grand format, des couleurs, du fil et des aiguilles, de la colle, etc; et nous voici avec de quoi faire quelques carnets. Improvisation est le maître mot, tant mieux c'est ainsi que l'on se permet le plus de choses.


Tout cela aura donné une belle séance sans queue, ni tête.


Alors que certaines des filles s'affairaient à découvrir ce que je leur avais apporté-là : des trésors, d'autres paisibles et discrètes continuaient leurs histoires sur papiers brouillons, que dis-je ? Sur des carnets volants. 


C'est en tout cas sur un ton plutôt sévère et implacable que je me suis entendue dire par M, A et L : "Bah oui madame ! Il faut avoir fini d'écrire son histoire avant de se lancer dans la confection d'un carnet." Allons bon, je n'avais pas vu ça sous cet angle.


Comment pouvez-vous imaginer que l'éditeur imprime un livre encore pas écrit ?! 




30 mai 2017 

On nage en plein délire





Aujourd'hui, de nouvelles recrues sont arrivées. Entre la chaleur et la satiété, les enfants sont parfois terrifiants. Déshydratation ou excitation ? Un peu des deux je suppose. Il aura fallu quelques minutes et un appareil photo avant de pouvoir canaliser la digestion violente de nos deux nouvelles arrivées.


Avec G et A, nous avons donc créé deux nouveaux carnets, un rose et un bleu. Deux couleurs qui, ma foi, ne sont vraiment pas terribles. Tout dépend de l'ornement, S a agrémenté sa couverture d'un nœud papillon marron, à poids blancs. A a opté pour le ruban fermoir, avec un bouton pour ajouter une touche couture à son petit chef-d'oeuvre. Voici de quoi les occuper pendant cette séance.


Et les autres alors? J'observe du coin de l’œil. Elles sont bien occupées, mais que font-elles? 


En petits groupes, elles ont trouvé leur rythme. M, L et A se creusent la cervelle sur leur troisième chapitre, il me semble. Elles ne souhaitent pas partager leur script, je leur propose mon aide mais inutile d'insister. Non, c'est non. 


L et S sont bien calmes aujourd'hui, toujours à la même place elles continuent doucement mais sûrement. A la fin de la séance, L me montre sont avancée. 


Elle a, en plus des nombreuses petites histoires créées avec S, commencé à écrire une bande dessinée. On regarde alors cette nouvelle case à la suite de ce qu'elle avait commencé à dessiner. Une histoire non sans intérêt. Un individu encapuchonné se déplace vers une maison, devant la porte il dépose quelque chose. Il s'agit d'un nourrisson assoupi lorsque tout à coup celui-ci se met à pleurer...


Ceci sera le début de ce qui semble être une fabuleuse histoire écrite dans un rouleau parchemin... 


L'équilibre fragile de cet espace est constamment dérangé par les allers et venues.


L'environnement que nous avons créé ensemble et par lequel nous faisons exister notre objet est amené à subir des "tensions". Ces tensions sont nécessaires puisqu'elles font partie d'une énergie que chacun d'entre nous nourrissons. C'est l'énergie du groupe.


Les arrivées et les départs tendent et distendent l'environnement. Elles apportent presque une nouvelle conception de l'espace. Le changement est perceptible, chacun se comporte un peu en fonction de cette énergie.


Aujourd'hui, les choses ont pris une forme inhabituelle mais non moins énergique. Ceci m'a permis de penser qu'il faut savoir se débrouiller et permettre aux autres d'apprendre à leur tour. 


Cette tension permet de s'isoler et d'écrire, sans être absent pour autant. A la séance précédente, P n'avait pas voulu venir à l'atelier. Cette fois-ci elle revient fière avec un cahier, un véritable trésor ... des cartes, des légendes, des dessins d'oiseaux, de drapeaux...




13 juin 2017 

Inviter quelqu'un à entrer dans son espace et voir




Drôle de séance, de nouvelles arrivées, mais si je m'y attendais... K et M sont les copines de G et A. 


Cette entrée en atelier d'écriture s'est faite dans des circonstances particulières. Il faut garder à l'esprit lorsqu'on travaille à l'élaboration d'un espace particulier que l'on est d'abord dans un environnement global. Ici, il s'agit du collège. La vie de l'établissement influe alors forcément à un moment ou à un autre sur ce qui se déroule dans l'espace de l'atelier. 


Je dois alors m'expliquer un peu plus en avant. En tant que surveillante, j'ai depuis quelques temps établi une bonne relation avec certains élèves dont G. L'histoire s'est construite pendant plusieurs mois, dans la cour de récréation, au détour du moment du repas, lors des temps d'étude, avant l'entrée en cours, à la vie scolaire... Nous avons discuté ainsi toute l'année.


Les voilà aujourd'hui dans notre atelier d'écriture. 


M pose alors la première question : " Est-ce que je peux écrire une histoire ?" 


Moi :" Comme tu préfères, soit tu écris ton histoire d'abord, soit tu fabriques un carnet."


Plus tard, lorsqu'elle finit de fabriquer son carnet : "C'est ça l'atelier d'écriture ? Mais on n'écrit pas alors?"


Moi : "Tu vois les filles là-bas ? Elles écrivent une histoire à trois. C'est toi qui décides."


Pour l'heure M a choisi la fabrication du carnet, ça ne veut pas dire pour autant qu'elle n'a pas commencé à se faire son histoire. Ici, c'est comme ça on n'est pas obligé de tout faire de manière visible. Il y a des choses qui n'ont pas besoin d'être clairement énoncées. On peut aussi laisser faire et voir. Souvent simplement écouter et prêter attention à ce qui se joue suffit pour avancer dans notre atelier.


Je tente de proposer à ces enfants d'entrer quelque part. A eux ensuite de faire de ce quelque part ce qu'ils souhaitent. Chacun voit en cet espace un lieu, un temps différent. Chacun a son interprétation de l'endroit dans lequel il se rend. Le sens donné à l'atelier est original et unique tout comme la charge symbolique qu'il représente.


Nous avons donc fabriqué deux nouveaux carnets, 


un pour M et un pour K.


Voilà comment G et A ont mis en place quelque chose qui me semble très important dans notre atelier : l'invitation. 


Sans demander mon avis, les filles se sont organisées pour être là toutes ensemble malgré leurs différends. Il y a dans cette invitation à rejoindre le groupe, l'espace et l'écriture, comme une invitation à partager un espace dédier à soi. C'est selon moi, comme une ouverture vers une conversation. Je me dis que cette "invitation" est un thème qui pourrait être au fil du temps de plus en plus intéressant dans mes recherches.


G me pose la même question, sur la couleur de mon entourage proche. C'est là qu'elle pose des questions, beaucoup de questions. On tisse, on lie, on fabrique, on écrit...


Puis, on se dit à jeudi.



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